Les accidents peuvent arriver à n’importe qui sur un lieu de travail. Il est dans les obligations d’un employeur de réparer les dommages de ses employés suite à un accident de travail. Ce dernier ne concerne pas uniquement les sociétés œuvrant dans le domaine des travaux. L’indemnisation s’effectue au sein de toute enseigne sans distinction. Découvrez comment ça fonctionne.
Les obligations de l’employeur
Après l’accident de travail, l’employeur doit en premier lieu procéder au bilan des dommages constatés. Pour ce faire, il doit faire appel à un médecin pour déterminer la complication des blessures et analyser les possibilités d’impacts internes. Il faut savoir que les accidents n’engendrent pas seulement des dommages physiques. Les effets sur le mental et le comportement de la victime sont aussi à considérer. La loi du travail impose que l’employeur se charge de payer tous les frais médicaux liés à l’incident. Cela inclut les frais d’hôpitaux mais aussi les divers traitements pouvant être utiles comme la kinésithérapie ou la psychothérapie.
Les indemnités à attribuer
Dans le cas où la victime doit suspendre son travail à cause d’un accident survenu dans l’entreprise, cette situation ouvre droit à une indemnisation. Le montant des indemnités est à calculer selon le salaire journalier brut du salarié. La durée de l’arrêt maladie est aussi un point important qui servira à augmenter le montant de l’indemnité. L’employeur devra alors établir un petit calcul à partir des 3 dernières fiches de paie de la victime. L’objectif est notamment de compenser petit à petit les pertes. Pour obtenir ces indemnités, le salarié victime d’un accident de travail doit aussi se soumettre à des obligations. La plus importante c’est de se dispenser de toute autre activité rémunérée en externe ou en interne. Le salarié doit aussi se préparer à une contre-visite médicale imposée par l’employeur pour passer des examens de contrôle.